Les mésaventures de ThyZee

Il y a 2 jours (le 14/02), alors que mon roadtrip dans l’île sud de la Nouvelle Zélande débutait en compagnie d’un suédois, d’un tchèque et de deux italiennes (calmez vous, elles ont 10 ans de plus que tous les mecs présents), nous debutions la première activité : 3 jours de kayak. Vous la voyez venir l’embrouille ? Non ? Je développe. Nous étions à Abel Tasman, un parc national réputé du nord de l’île sud (ça va tu suis avec les nord/sud ?) et, comme toutes personnes aimant la marche, je m’imaginais passer 3 jours en rando, avec une activité au milieu, du genre 1/2 journée de kayaking en rivière. Mais là était l’erreur !

En fait, celui qui avait organisé cette activité voulait faire le parc en kayak.. c’est à dire faire 5-6h de kayak tous les jours en PLEIN OCÉAN, donc à la merci des vents, des vagues de 6m (je viens du sud, pas de Marseille mais j’aime bien exagérer) et des éléphants de mer (ok ils avaient plus peur de nous que l’inverse). Le drame survient donc le premier jour, quand OH MALHEUR, je comprends que mes compgnons de voyages veulent faire 3 jours de kayaking, avec le premier jour 6h quasi d’affilées car il fallait rejoindre un camping situé à 6h du point de départ, et qu’en partant à midi, on allait être “dans les temps” pour avoir accosté sur les coups de 18h (on avait plus ou moins un interdit de kayak après 18h, pour des raisons de sécurité).

Bon, au bout de 15min je râle déjà, mais mes compagnons ne sont pas surpris, je suis Français. Au bout de 3h on accoste sur une première plage afin de manger car on avait à peine manger un tranche de pain de mie le matin et il était 15h, en plein soleil. Donc là on mange, cool, on se pose, cool, et on repart, cool. Ah, mais ne serait-ce pas le vent que je vois arriver à grandes rafales depuis la mer ? Ah, mais donc les vagues de 2m quand tu es sur un kayak, c’est pas cool. Ah, le stress, ah, je veux me poser sur une plage, ah je veux éclater ma pagaie sur le tchèque qui me dit que c’est facile, AAAAAAAAAH je vais faire un meurtre. On accoste finalement, mes camarades me laissent gentiment tranquille pendant 30 minutes que je me calme et que le vent se calme.

Après cela, on arrive miraculeusement à accoster sur la plage avec notre camping tant convoité ; ah, par contre il est 19h30.. ok on a un peu débordé sur l’interdiction d’être en pleine mer après 18h, mais je suis en vie, les autres aussi. Ma panique était si grande, que le lendemain j’appelais un bateau pour venir me chercher avec mon kayak, et je prévoyais de rejoindre mes camarades au prochain camping en marchant cette fois, car oui il y avait des randonnées bien bien bien bien plus sécurisé (bon, ok, la moitié des randos sont fermés car le parc peut prendre feu à tout moment à cause de la chaleur et de l’absence de nuages/pluies depuis 4 semaines minimum) que faire 3 jours de kayaking.

Voilà voilà, d’ici 15 jours, je vous raconterai probablement comment un dauphin a mangé mon bras ou comment j’ai rencontré un kiwi et qu’il m’a adopté dans sa colonie.

Et ainsi, voici Very Pure 20 !

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